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Publisher : MEENACHI SUNDARAM
ISBN 13 :
Total Pages : 464 pages
Book Rating : 4./5 ( download)
Book Synopsis LA FOI DE L'ISLAM: (MOHAMMED) [The Faith of Islam: Mohammed] by :
Download or read book LA FOI DE L'ISLAM: (MOHAMMED) [The Faith of Islam: Mohammed] written by and published by MEENACHI SUNDARAM. This book was released on 2024-09-05 with total page 464 pages. Available in PDF, EPUB and Kindle. Book excerpt: LA FOI DE L'ISLAM: (MOHAMMED) Auteur original : Edward Sell (Modifié/ajouté et traduit par M. MeenachiSundaram) TABLE DES MATIÈRES LA FOI DE L'ISLAM... 4 CHAPITRE I : LES FONDEMENTS DE L’ISLÁM. 4 CHAPITRE II : EXÉGÈSE DU CORAN ET DES TRADITIONS. 35 CHAPITRE III : LES SECTES DE L'ISLÁM. 66 CHAPITRE IV : LE CREDO DE L'ISLÁM. 104 CHAPITRE V : LES DEVOIRS PRATIQUES DE L'ISLÁM. 167 À PROPOS DE L'AUTEUR. 238 LA FOI DE L'ISLAM CHAPITRE I : LES FONDEMENTS DE L’ISLÁM. Le credo de l'islam, « Il n'y a pas d'autre divinité que Dieu et Mahomet est l'apôtre de Dieu », est très court, mais le système lui-même est très dogmatique. Des affirmations telles que : « Le Coran est un code complet et suffisant, qui régit tout », « Le Coran contient tout le code de l'islam, c'est-à-dire qu'il n'est pas simplement un livre de préceptes religieux, mais qu'il régit tout ce que fait un musulman », « Le Coran contient toute la religion de Mahomet », « Le Coran qui contient tout l'Évangile de l'islam » ne sont pas simplement trompeuses, elles sont erronées. Le Coran n'est pas la seule règle de foi et de pratique des musulmans. Il n'existe pas une seule secte parmi eux dont la foi et la pratique soient basées sur lui seul. Personne parmi eux ne conteste son autorité ni ne met en doute son authenticité. Sa voix est suprême dans tout ce qu'elle concerne, mais son exégèse, tout le système de jurisprudence et de science théologique, est largement fondé sur les Traditions. Chez les musulmans orthodoxes, les fondements de la foi sont au nombre de quatre : le Coran, la Sunna, l'Ijmá' et le Qias. Le fait que toutes les sectes ne soient pas d'accord avec les orthodoxes - les Sunnites - sur ce point illustre un autre fait important de l'islam : le manque d'unité parmi ses adeptes. 1. Le Coran. — La question de l’inspiration sera discutée en détail et les lois de l’exégèse du Coran seront exposées dans le chapitre suivant. Il suffit de dire maintenant que ce livre est tenu en très haute vénération par les musulmans de toutes les sectes. Lorsqu’on le lit, il est placé sur un support surélevé au-dessus du sol, et personne ne doit le lire ou le toucher sans avoir fait au préalable les ablutions légales. Il n’est traduit que dans les cas de nécessité absolue, et même dans ce cas, le texte arabe est imprimé avec la traduction. On dit que Dieu a choisi le mois sacré de Ramazán pour donner toutes les révélations qui ont été accordées à l’humanité sous forme de livres. Ainsi, la première nuit de ce mois, les livres d’Abraham sont descendus du ciel ; la sixième nuit, les livres de Moïse ; la treizième nuit, l’Injil, ou Evangile, et la vingt-septième nuit, le Coran. Cette nuit-là, la Laylut-ul-Qadr, ou « nuit de la puissance », le Coran tout entier serait descendu au plus bas des sept cieux, d’où il aurait été apporté par morceaux à Mahomet selon les besoins. « Nous l’avons fait descendre (le Coran) dans la nuit de la puissance » (Sourate xcvii. 1). Cette nuit est appelée la nuit bénie, la nuit meilleure que mille mois, la nuit où les anges sont descendus avec la permission de leur Seigneur, la nuit qui apporte la paix et les bénédictions jusqu'à l'aube rosée. Deux fois cette nuit-là, dans la solitude de la grotte de Hira, la voix l'appela, deux fois bien que fortement appuyée, « comme si un poids terrible avait été placé sur lui », le prophète lutta contre son influence. La troisième fois, il entendit ces mots : « Récite, au nom de ton Seigneur qui a créé— « Il a créé l'homme à partir de caillots de sang. » (Sourate xcvi. 5.) "Quand la voix eut cessé de parler, racontant comment depuis les plus petits commencements l'homme avait été appelé à l'existence, et élevé par la compréhension et la connaissance du Seigneur, qui est le plus bienfaisant, et qui par la plume avait révélé ce que l'homme ne savait pas, Mahomet se réveilla de sa transe et sentit comme si "un livre avait été écrit dans son cœur". Il était très alarmé. La tradition rapporte qu'il se rendit précipitamment vers sa femme et dit : "Ô Khadíja ! que m'est-il arrivé ?" Il s'allongea et elle le regarda. Lorsqu'il se remit de son paroxysme, il dit : "Ô Khadíja ! celui en qui on n'aurait pas cru (c'est-à-dire lui-même) est devenu soit un devin (káhin) soit un fou". Elle répondit : "Dieu est ma protection, ô Ab-ul-kásim. Il ne permettra sûrement pas qu'une telle chose t'arrive, car tu dis la vérité, tu ne rends pas le mal pour le mal, tu gardes la foi, tu mènes une bonne vie et tu es bon envers tes parents et amis, et tu n'es pas non plus un bavard dans les bazars. Que t'est-il arrivé ? As-tu vu quelque chose de terrible ? » Mahomet répondit : « Oui. » Et il lui raconta ce qu'il avait vu. Sur quoi elle répondit et dit : « Réjouis-toi, ô cher époux et prends courage. Celui entre les mains de qui repose la vie de Khadija, est témoin que tu seras le Prophète de ce peuple. » La sourate suivante, la 74e, fut révélée à La Mecque, après quoi il semble y avoir eu une interruption, appelée Fatrah. C'est pendant cette période que le Prophète acquit une certaine connaissance du contenu des Écritures juives et chrétiennes. On pense que Gabriel était le médiateur de la communication. Ce fait n'est cependant mentionné qu'une seule fois dans le Coran : « Dis : Quiconque est l'ennemi de Gabriel... C'est lui qui, par la permission de Dieu, a fait descendre le Coran sur ton cœur » (Sourate II, 91). Cette sourate fut révélée quelques années après la fuite du Prophète à Médine. Les autres références à la révélation du Coran sont : « En vérité, c'est du Seigneur des mondes que ce livre est descendu ; l'Esprit fidèle (Rúh-ul-Ámín) est descendu avec lui » (Sourate XXVI, 192). « Le Coran n'est rien d'autre qu'une révélation qui lui a été révélée, et quelqu'un de terrible en puissance (Shadíd-ul-Quá) le lui a enseigné. » (Sourate liii. 5.) Ces derniers passages n'affirment pas clairement que Gabriel était le médium de communication, mais la croyance en ce sens est presque, sinon entièrement, universelle, et les commentateurs disent que les termes "Rúh-ul-Ámín" et "Shadíd-ul-Quá" ne se réfèrent à aucun autre ange ou esprit. L'emploi du mot "enseigné" dans la dernière sourate citée, et l'expression suivante dans la sourate lxxv. 18. « Quand nous l'aurons récité, alors tu suivras la récitation », montre que le Coran est entièrement une révélation objective et que Mahomet n'était qu'un moyen passif de communication. L'historien mahométan Ibn Khaldoun dit à ce sujet : « De tous les livres divins, le Coran est le seul dont le texte, les mots et les phrases aient été communiqués à un prophète par une voix audible. Il en est autrement du Pentateuque, de l'Évangile et des autres livres divins : les prophètes les ont reçus sous forme d'idées. » Ceci exprime la croyance universelle sur ce point, croyance qui révèle la nature essentiellement mécanique de l'Islam. Le Coran ainsi révélé est aujourd'hui considéré comme le miracle permanent de l'Islam. Il est admis que d'autres livres divins ont été révélés sous forme d'idées, mais le Coran est de loin supérieur à tous, car le texte lui-même a été révélé à l'oreille du prophète. Ainsi, nous lisons dans la sourate lxxv, versets 16 à 19 : « Ne bouge pas ta langue avec précipitation pour suivre et maîtriser cette révélation ; Car nous veillerons à le recueillir et à le réciter ; Mais quand nous l'avons récité, alors suis le récit ; Et en vérité, c'est à nous de te l'expliquer clairement.
