Author : MEENACHISUNDARAM.M
Publisher : MS SOFTWARE LABORATORIES
ISBN 13 :
Total Pages : 128 pages
Book Rating : 4./5 ( download)
Book Synopsis L'école et la société - La parentalité by : MEENACHISUNDARAM.M
Download or read book L'école et la société - La parentalité written by MEENACHISUNDARAM.M and published by MS SOFTWARE LABORATORIES. This book was released on 2024-09-05 with total page 128 pages. Available in PDF, EPUB and Kindle. Book excerpt: TABLE DES MATIÈRES CHAPITRE 1 : L'ÉCOLE ET LE PROGRÈS SOCIAL. 3 CHAPITRE II : L'ÉCOLE ET LA VIE DE L'ENFANT. 26 CHAPITRE III : LE GASPILLAGE DANS L’ÉDUCATION.. 47 CHAPITRE IV : LA PSYCHOLOGIE DE L'ÉDUCATION PRIMAIRE. 70 CHAPITRE V : LES PRINCIPES ÉDUCATIFS DE FROEBEL. 88 CHAPITRE VI : LA PSYCHOLOGIE DES OCCUPATIONS. 103 CHAPITRE VII : LE DÉVELOPPEMENT DE L'ATTENTION.. 109 CHAPITRE VIII : LE BUT DE L'HISTOIRE DANS L'ÉDUCATION PRIMAIRE. 119 À PROPOS DE L'AUTEUR. 127 CHAPITRE 1 : L'ÉCOLE ET LE PROGRÈS SOCIAL Nous avons tendance à considérer l’école d’un point de vue individualiste, comme une relation entre le maître et l’élève, ou entre le maître et le parent. Ce qui nous intéresse le plus, c’est naturellement les progrès réalisés par l’enfant que nous connaissons, son développement physique normal, ses progrès dans la lecture, l’écriture et le calcul, ses progrès dans la connaissance de la géographie et de l’histoire, ses progrès dans les manières, dans les habitudes de promptitude, d’ordre et d’application. C’est à partir de tels critères que nous jugeons le travail de l’école. Et c’est tout à fait normal. Mais il faut élargir le champ des perspectives. Ce que le meilleur et le plus sage des parents souhaite pour son propre enfant, la communauté doit le souhaiter pour tous ses enfants. Tout autre idéal pour nos écoles est étroit et peu attrayant ; mis en pratique, il détruit notre démocratie. Tout ce que la société a accompli pour elle-même est mis, par l’intermédiaire de l’école, à la disposition de ses futurs membres. Elle espère réaliser toutes les meilleures idées qu’elle a d’elle-même grâce aux nouvelles possibilités qui s’ouvrent ainsi à elle-même. Ici, individualisme et socialisme ne font qu’un. Ce n’est qu’en étant fidèle à la pleine croissance de tous les individus qui la composent que la société peut, par quelque chance, être fidèle à elle-même. Et dans l’auto-direction ainsi donnée, rien ne compte autant que l’école, car, comme le disait Horace Mann, « là où quelque chose grandit, un précurseur vaut mille réformateurs ». Chaque fois que nous envisageons un nouveau mouvement dans le domaine de l’éducation, il est particulièrement nécessaire d’adopter une perspective plus large, ou sociale. Sinon, les changements dans l’institution et la tradition scolaires seront considérés comme des inventions arbitraires de certains enseignants ; au pire, comme des modes passagères, au mieux, comme de simples améliorations de certains détails – et c’est sur ce plan qu’il est trop courant d’envisager les changements scolaires. Il est tout aussi rationnel de concevoir la locomotive ou le télégraphe comme des appareils personnels. La modification en cours dans la méthode et le programme d’enseignement est autant le produit de la situation sociale modifiée et un effort pour répondre aux besoins de la nouvelle société qui se forme, que le sont les changements dans les modes d’industrie et de commerce. C’est sur ce point que je vous invite à vous pencher en particulier : sur l’effort que vous devez faire pour concevoir ce que l’on peut appeler en gros la « nouvelle éducation » à la lumière des changements plus vastes de la société. Pouvons-nous relier cette « nouvelle éducation » à la marche générale des événements ? Si nous le pouvons, elle perdra son caractère isolé ; elle cessera d’être une affaire qui ne procède que des esprits trop ingénieux de pédagogues s’occupant d’élèves particuliers.