Contribution A Letude Des Proprietes Cristallographiques Et Magnetiques De Quelques Oxydes Doubles Duranium Et De Metaux De Transition

Author : J. S. Salis
Publisher :
ISBN 13 : 9782905532107
Total Pages : 190 pages
Book Rating : 4.5/5 (321 download)

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Download or read book Variation séculaire du champ magnétique terrestre written by J. S. Salis and published by . This book was released on 1987 with total page 190 pages. Available in PDF, EPUB and Kindle. Book excerpt: L'étude de l'aimantation de 40 unités volcaniques datées, issues de la Chaine des Puys (France), a permis une description de la variation séculaire du champ magnétique terrestre sur la périoge récente. L' intervaIle couvert par les datations s'étend depuis 7.000 BP jusqu'à 70.000 BP. La direction paléomagnétique du champ a été étudiée sur l'ensemble des unités. La recherche de la paléointensité s'est effectuée, en utilisant la méthode des doubles chauffes de Thellier, sur 15 unités volcaniques parmi les plus récentes (de 7.000 à 40.000 BP). Les échantillons ont été sélectionnés afin que les porteurs magnétiques soient, autant que possible, des mono- ou pseudo-monodomaines. Le choix s'est tout d'abord porté sur les échantillons à température de Curie élevée, MDF fort et avec un comportement thermomagnétique à saturation réversible. Certains sites se caractérisent par des échantillons très fortement oxydés (scories) qui ont autorisé la recherche de la paléointensité en opérant à l'air libre. Cependant la plupart des sites ont été étudiés sous un vide de 10-2 torr. Bien que le choix se soit effectué parmi les échantillons les plus oxydés, la détermination de la paléointensité se heurte souvent aux évolutions minéralogiques des spécimens chauffés, évolutions parfois marquées par la création d'aimantation rémanente chimique. Le comportement thermomagnétique des échantillons de la coulée de Saint Saturnin ne présente pas les caractéristiques d'une forte oxydation, il apparait irréversible et indique la présence d'une phase magnétique riche en titane. Une valeur de paléointensité a toutefois été obtenue, en recherchant, par une étude thermomagnétique détaillée, un intervalle de température dans lequel le comportement des minéraux reste stable. Les paléointensités obtenues présentent deux caractéristiques. D'une part les coulées récentes fournissent des intensités qui soulignent la variation sinusoidale obtenue par les résultats archéomagnétiques en Europe. Cette variation est principalement notée ici par la valeur forte (64 microteslas) fournie par la coulée de Saint Saturnin, datée à 8.500 BP. C'est à cette époque que se place le groupe de données européennes qui s'écarte sensiblement de l'ensemble des résultats mondiaux situés autour de l'intensité actuelle. D'autre part, sur la période pré-Holocène (12.000-40.000 BP), les résultats obtenus indiquent une faible intensité du champ sur tout l'intervalle étudié. Les valeurs s'échelonnent entre 20 et 40 microteslas, sans jamais atteindre l'intensité actuelle du champ, intensité qui par ailleurs constitue la moyenne mondiale sur la période Holocène. La tendance sinusoidale de la variation disparait également. La direction moyenne pour toutes les coulées définit un pole géomagnétique virtuel (PCV) situé de l'autre coté du pole géographique par rapport au site d'échantillonnage, cependant son intervalle de confiance à 95% contient ce pole. La faiblesse de l'intensité du champ, associée à une direction moyenne principalement dipolaire, innique une baisse notable du moment dipolaire, peut-etre accompagnée d'une baisse du moment non dipolaire. La période 35.000-45.000 BP est marquée par la présence de certaines directions intermédiaires liées à l'épisode inverse du Laschamp, daté à environ 40.000 BP. La présence de l'épisode du Laschamp dans cette période, caractérisé par une intensité très faible (8 microteslas), et également l'existence de directions intermédiaires, suggèrent que les caractéristiques non dipolaires dominent le dipole à certains moments