Syndrome Dapnees Du Sommeil Et Deficits Cognitifs Associes Chez Des Patients Avec Ischemie Cerebrale Transitoire

Author : Laurène Coulard
Publisher :
ISBN 13 :
Total Pages : 152 pages
Book Rating : 4.:/5 (17 download)

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Download or read book Evaluation des troubles du sommeil chez les patients ayant présenté un accident ischémique cérébral written by Laurène Coulard and published by . This book was released on 2018 with total page 152 pages. Available in PDF, EPUB and Kindle. Book excerpt: Les troubles du sommeil chez les patients victimes dun accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique sont fréquents. Leurs mécanismes pourraient impliquer des facteurs liés au terrain et les conséquences de lAVC. Lobjectif de létude SOMNAIC était détudier ces mécanismes en comparant la prévalence des plaintes liées au sommeil chez les patients après accident ischémique transitoire (AIT) et après AVC mineur. Les patients inclus après AVC ou AIT ont complété des questionnaires dévaluation du sommeil (Index de sévérité de linsomnie, échelle dEpworth (ESS) et score de Berlin (pour le calcul du score SOS), questionnaire de Horne et Otsberg et léchelle danxiété/dépression HAD. La présence dun syndrome des jambes sans repos a été évaluée cliniquement. Une polysomnographie (PSG) a été proposée en cas de score SOS > 10. Soixante-sept patients ont été inclus entre novembre 2017 et juin 2018 (39 patients AIT; 28 AVC). Le score de dépression était pathologique chez 8,9% patients et le score danxiété chez 28,4%. Il existait au moins une plainte de sommeil chez 52,2 % des patients (AIT : 50% vs AVC : 57.1% (ns)). Un score pathologique au questionnaire dEpworth était présent chez 11,9% patients, à lISI chez 20,9%, à léchelle SOS chez 38,8% et un SJSR était présent chez 8,9% patients. Le score NIHSS, lindex de Rankin, le tabagisme, lobésité, lâge, le genre, la localisation et la taille de la lésion et la présence de troubles cognitifs nétaient pas associés à celle de plaintes liées au sommeil. En revanche la somnolence et linsomnie étaient associées à lanxiété (p=0.017 et 0.004) et à la dépression (p=0.02 et 0.008) et lanxiété était un facteur fortement associé à la présence dau moins un trouble du sommeil avec un OR de 1.7, IC [1,29-2,53], (p=0,001) et 1.2, IC [1,03-1,55], (p=0,045) respectivement dans les groupes AVC et AIT. Onze patients ont bénéficié dune polysomnographie et tous avaient un IAH > 5. Un traitement était indiqué chez 8 dentre eux. Les plaintes liées au sommeil sont fréquentes après AVC mineur et AIT sans différence de prévalence entre les groupes, ce qui suggère que la présence dune lésion cérébrale ne participe pas de manière prédominante à leur déterminisme. Ces résultats incitent à dépister systématiquement ces troubles après un AVC, mais aussi après un AIT. Les bénéfices de la prise en charge des troubles du sommeil en termes de pronostic fonctionnel ou de récidive restent à évaluer.